Lundi 22 juin
On a beau habiter dans une ville magnifique et vivre plein de choses sympas, il y a des jours comme ça où……..… Finalement ça commençait plutôt bien, avec le retour de nuit blanche et festive à la colline de Calton. Après quatre heures de sommeil, je me lève pour reprendre ce que j’ai laissé en plan et je me prépare pour l’entretien à 14h. J’ai rendez-vous dans une boutique de souvenirs sur la Royal Mile. Le patron du magasin est très content de mes compétences en langues mais il s’inquiète un peu pour le côté marketing. Son objectif : « Sell, sell, sell ». Oui, bon, on va essayer… J’ai rendez-vous jeudi pour un essai pratique. Ah oui, et puis, officiellement, je parle russe et espagnol aussi. Il me reste deux jours pour m’en souvenir (ou bien apprendre des phrases par cœur).
Revenue à l’appart, une mauvaise nouvelle m’attend. L’éditeur pour lequel j’avais fait un essai, et sur lequel je comptais beaucoup pour enfin commencer une carrière dans la traduction, a trouvé que mon essai ne correspondait pas au style qu’ils cherchaient. C’est une grosse déception, non seulement parce que j’avais beaucoup travaillé mais aussi parce que c’était à peu près ma seule chance de pouvoir obtenir des contrats réguliers. J’ai un peu l’impression de repartir au point zéro niveau recherche dans la domaine… Je fais quelques traductions de poèmes « pour l’amour de l’art », c’est super, mais j’aimerais bien que la traduction soit mon métier à part entière. La fatigue aidant, je suis d’humeur un peu grincheuse ce soir. Ca ira mieux demain, comme on dit !